L’U.G.S.P passée au crible…
Fondée le 25 Février 1962, l’association a pour objet:
- – de permettre au plus grand nombre la découverte et la pratique de la gymnastique sous toutes ses formes,
- – de susciter parmi la jeunesse le goût des exercices physiques, avant, pendant, et après l’âge de la scolarité,
- – de favoriser le développement des forces physiques et morales par l’enseignement rationnel de l’éducation physique de la gymnastique,
Selon les règles édictées par la Fédération à laquelle l’UGSP aura souscrite par affiliation. La vocation du club est donc avant toute chose l’épanouissement de ses gymnastes. Mais comme toute association, elle est confrontée à des problèmes d’organisation qui sont d’autant plus importants que le nombre d’adhérents ne cesse d’augmenter. En effet, en 1990, l’UGSP comptait 75 licenciés, chiffre qui fluctuait entre 75 et 84 jusqu’en 1995 pour atteindre cette année 242. Face à cette évolution, il fallait impérativement passer par une restructuration qui s’est d’ailleurs amorcée par l’embauche de 2 emplois jeunes . A l’heure actuelle, suite à une recomposition du bureau, l’UGSP est animée d’un nouveau souffle et se projette dans l’avenir avec optimisme, dans une logique de construction et selon des projets qui commencent à se préciser.
Parents, vous devez vous mobiliser. Le sport pratiqué en association n’est pas un produit de consommation. Si le club tourne, c’est grâce à des parents de gymnastes qui s’engagent pour leurs enfants mais aussi pour les vôtres et qui n’ont ni plus ni moins de temps que vous…
Leur nombre réduit aujourd’hui rend leur tâche plus lourde alors que le travail serait nettement moins important pour chacun si quelques parents, disposant d’un peu de temps, prenaient conscience de la nécessité de participer à la vie de leur association…
La compétition en question
Dans un article de la revue « Enjeu », une autre idée du sport (oct.2001), il est précisé que les dangers du sport de compétition sont surtout liés à une trop grande précocité. Le pédiatre C.Mandel affirme même que l’exercice physique est bénéfique et même indispensable au cours de la croissance pour assurer le maintien et la préservation du capital osseux…
Des observations faites sur des gymnastes montrent que plus notre squelette est sollicité par l’effort sportif, plus notre densité osseuse augmente…
Alors compétition ou pas?
En fait, la question ne se pose pas en ces termes car quel que soit le sport pratiqué, si l’enfant se découvre une passion, c’est l’enfant, de lui-même, qui entraînera ses parents à sa suite. Les parents concernés vous le diront, il est difficile, voire culpabilisant, de freiner un enfant qui a décidé d’aller loin dans son sport…
La gymnastique :
une discipline mal connue
Il est difficile d’imaginer nos gymnastes en train d’évoluer sur leurs barres parallèles ou sur la barre fixe sans leur tenue réglementaire à savoir le Sokol et le Léotard, sans chemise et sans pantalon… Et pourtant, l’étymologie du mot gymnastique est là pour nous rappeler qu’à l’origine, les athlètes pratiquaient la gymnastique nus ! (gymnastique vient du grec » gumnos » nu ‘).
Eh oui ! Même si les racines du mot gymnastique prêtent à sourire, l’histoire, elle, est bien réelle. Telle que nous la concevons aujourd’hui, la gymnastique, c’est-à-dire une série de mouvements physiques, semble avoir une origine très ancienne, puisqu’un traité écrit par l’empereur chinois Huangdi, peu après 2700 av. J-C, contient déjà une série de préceptes gymniques et diététiques..
Les athlètes grecs, pratiquaient leurs exercices physiques complètement nus, le corps enduit d’une couche d’huile, saupoudrée de sable fin, afin d’éviter la déshydratation. Pour les Romains, la gymnastique est d’abord et surtout un moyen d’aguerrir les soldats des légions, mais elle est aussi une façon d’entraîner les gladiateurs. La Renaissance redécouvre le corps mais les seuls vrais gymnastes sont alors les acrobates qui suivent les troupes de comédiens et de saltimbanques. Il faut attendre le début du XIXè siècle en Prusse, pour qu’apparaisse une ébauche de gymnastique moderne, mais celle-ci privilégie les pyramides humaines et les mouvements de groupe.
C’est seulement au début du XXe siècle que les prouesses individuelles prennent le pas sur les ensembles. Et en France, comme dans les autres pays, la gymnastique sera longtemps réservée aux hommes…
En 1903, doyenne de toutes les Fédérations sportives, la Fédération de gym ne regroupe que des associations masculines. Ce n’est qu’en avril 1912 que fut fondée ‘Union Française des Sociétés de Gymnastique Féminine et le 2 avril 1942 qu’un arrêté proclame la fusion entre les 2 fédérations, fusion qui ne sera définitive qu’en novembre 1945. Aujourd’hui, les filles, semble-t-il, rattrapent le temps perdu puisqu’elles sont largement majoritaires
175167 licenciées contre 46412 masculins au niveau national en 2001. La Fédération Française de Gymnastique comptabilise donc au total 221 579 licenciés répartis dans 1 656 clubs affiliés, soit 6.82% de plus qu’en fin de saison 1999.
Le sport et son impact sur le développement
de nos enfants
« Le sport est une activité exercée dans le sens du jeu, de la lutte et de l’effort et dont la pratique suppose un entraînement méthodique, le respect de certaines règles et disciplines ». Définition du GRAND ROBERT
Le docteur Michel BOURGAT développe encore un peu plus cette définition en faisant très nettement la différence entre le jeu et le sport, soulignant le fait que « le jeu, besoin infantile indéniable, n’est jamais loin dans le sport et la réciproque est vraie. » (p 7)
D’après lui, « on ne connaît pas vraiment l’action du sport sur la croissance… On constate bien un retard osseux et pubertaire chez les hyper-entraînés mais il s’agit simplement d’une croissance différée, qui se produira plus tard, comme la nature l’a prévue chez l’individu concerné… ». Il consacre un chapitre entier sur l’importance et la nécessité du sport pour l’enfant, n’hésitant pas à écrire, ce qui est pour beaucoup de parents une évidence, que le sport est capital « dans la genèse d’un humain réussi…».
En ce qui concerne les tout petits (les baby-gym), « les « baby-sports », par la stimulation qu ils génèrent impriment un « patrimoine moteur » dans le cerveau des petits sportifs…».
Pour les plus grands, le sport reste le moyen le plus facile pour un jeune ou un adolescent, d’apprendre une technique, donc un langage qu’il partagera avec les autres adeptes. C’est la méthode idéale pour accepter volontairement des règles qu’il a choisies, pour respecter un éventuel adversaire ou un équipier.
Pour se plier à la loi et à l’arbitrage, sans discussions inutiles et, enfin pour apprendre à gagner ou à perdre…. Le portrait du citoyen idéal, il semblerait… N’empêche, dans une société où l’adolescent a plus que jamais besoin de s’identifier à ceux qui lui ressemblent, appartenir à une équipe, et plus largement à un sport, est un vecteur efficace et sain pour lui permettre de se reconnaître comme faisant partie d’un groupe homogène qui lui corresponde…
Quant à la compétition, les questions sont posées clairement et tiennent compte de l’imaginaire collectif. Faut-il la favoriser dès les premiers pas du jeune sportif? Stimule-t-elle l’enfant dans sa progression? Jusqu’à quel point, nous, parents, devons-nous accepter la compétition alors que notre premier devoir est de protéger nos enfants? En tout cas, il semble que ça ne soit pas dans les petits clubs, quel que soit le sport pratiqué, que le risque se présente. En effet, « …la compétition de haut niveau est toujours décidée après une série de résultats incontestables, par des spécialistes reconnus du sport concerné et avec la permission des parents et leur entière collaboration …».
Enfin, le besoin de compétition viendrait principalement de notre forte propension « guerrière » qu’il est irréaliste de nier. Elle est donc un outil parfait pour neutraliser la violence, canaliser l’agressivité et permettre l’affrontement en tout bien tout honneur, la pratique du sport autorisant l’échec sans qu’il ne soit vécu comme un drame.
Pour conclure, concernant la pathologie de la gymnastique, selon le DR BOURGAT toujours, « …on rencontre les mêmes accidents que dans tous les sports au sol ou avec risques de chute… ». Il va même plus loin en invectivant tous ceux qui affirment que la gym est un frein à la croissance. Il faut tordre le cou à cette affirmation ridicule…».
La gym est d’après lui un sport « basique » qui permet « l’aisance dans tous les autres ».
Le Docteur BOURGAT, médecin du sport depuis 25 ans, a entraîné de nombreux champions, notamment de boxe française et américaine, full-contact et karaté.Il a lui-même pratiqué plusieurs sports de combat pendant 20 ans. (Ce livre est disponible à la bibliothèque de Portes- Les- Valence)
» Les « baby sports » par la stimulation qu’ils génèrent impriment un « patrimoine moteur » dans le cerveau des petits sportifs… » Dans notre club, ils évoluent sur un matériel pédagogique adapté, propice à la découverte et à l’apprentissage de l’autonomie, bref un monde à leur dimension qui prend en compte leurs peurs, leurs émotions et leurs appréhensions…
Quand gym rime avec professionnalisme
- Chacun d’eux a 3 objectifs communs:
- rendre la gym accessible à tous
- permettre le plaisir à la pratiquer
- Fournir une structure adéquate pour les gyms ayant le potentiel et la motivation nécessaires pour faire de la gym de performance.
Enfin, ils encadrent 10 jeunes âgés de 15 à 28 ans, tous diplômés au niveau de l’initiation départementale. L’apport de ces jeunes est primordial et il est évident que le club ne saurait se passer d’eux mais certains d’entre eux suivent parallèlement des études et toute la difficulté consiste à les garder au sein du club…